PROGRAMM
April - September 2012
Samstag, 28. April, 20.00 Uhr
Pigor & Eichhorn: Volume F - Volumen f – rein französisch
Chansonabend in französischer Sprache
Kulturfenster, Kirchstraße 16, 69115 HD, VVK 17,- € / 15,- € + Systemgebühr, AK 20,- € / 18,- €
Le chanteur humoriste berlinois Pigor et son pianiste souffre-douleurs dans leur premier spectacle en français: Pigor chante – Benedikt Eichhorn doit l´accompagner: Volume F
Dans le monde germanophone, Pigor et Eichhorn sont des artistes reconnus qui ont écumé à peu près toutes les petites et moyennes scènes du paysage culturel. Leur spectacle se suit comme une série TV culte… ils en sont au Volume 7 et leur dernière excentricité, c´est – le programme français! Les chansons de Pigor sont drôles comme c´est rarement le cas sur une scène francophone. C‘est un humour éclatant, comme une très bonne BD. Pigor se moque de tout ce qui lui semble ridicule et un petit peu plus. Et de temps en temps, le pianiste se met au micro. Voilà… le décor est posé.
Eine Veranstaltung des Kulturfensters und des DFK
Mittwoch, 09. Mai, 19.30 Uhr
Asterix bei den Romanisten – Wie kommt der Witz über den Rhein?
Vortrag und Gespräch von und mit Klaus Jöken. Der offizielle deutsche Asterix-Übersetzer berichtet aus der Sprachwerkstatt, Moderation Dr. Erika Mursa, in deutscher Sprache
Victor Hugo Bibliothek im Romanischen Seminar, Seminarstr. 3, II. Obergeschoss, Eintritt frei
Andere Länder , andere Sitten… Doch auch der Humor ist von Land zu Land verschieden. Der letzte Asterix-Band Asterix und Obelix feiern Geburtstag – Das goldene Buch enthält neben neuen Geschichten von Albert Uderzo auch älteres Material und einen längeren Prosatext des verstorbenen René Goscinny. Eine gute Gelegenheit, einmal zu vergleichen, wie man typisch französische Pointen und Situationen so übersetzt, dass auch ein Deutscher (hoffentlich) genau so darüber lachen kann.
Klaus Jöken ist nach dem Studium der Geschichte an den Universitäten Köln und Löwen/Belgien sowie des Niederländischen an der Universität Köln Anfang 1988 ins Arvernerland in Frankreich umgezogen. Dort hat er begonnen, für verschiedene Verlage als Übersetzer tätig zu werden. Übersetzungen aus dem Französischen und Niederländischen in den Bereichen Literatur, Geschichte und Kunstgeschichte, insbesondere aber Comic (450 Titel übertragen). Seit 1995 ist er offizieller Übersetzer für Lucky Luke und seit 2004 für Asterix.
Eine Veranstaltung des DFK
Dienstag, 15. Mai, 17.00 Uhr
Café littéraire: Laurent Mauvignier: Ce que j’appelle oubli
Buch vorgestellt von Harald Berghofen in französischer Sprache – vorherige Lektüre empfohlen
Café Knösel, Untere Strasse 37 / Haspelgasse 20, Eintritt frei, Diskussion auf Französisch und Deutsch. Text bei Les Éditions de Minuit, 2011.
Un jeune marginal sans le sou entre dans un supermarché, voit une canette de bière dans les rayons et la boit sur place. Des vigiles le repèrent, l’entourent et l’attrapent. Sans se débattre il se laisse conduire dans la réserve. A ce moment-là, il ne pouvait ni se douter ni s’imaginer la « violence des coups à venir » et « qu’il ne lui restera bientôt que la nudité et la froideur sur un matelas de fer ou d’Inox, et aussi, attaché à un doigt de pied, une étiquette, avec son nom, un numéro ».
Mauvignier décrit ces longues minutes de barbarie pendant lesquelles les quatre vigiles tabassent leur victime à mort. Il met l’accent sur les actions et les pensées des vigiles et du protagoniste dont la courte vie se termine ainsi en cauchemar comme « une bulle de savon qui monte et éclate ».
Cette fiction violente et bouleversante de soixante-deux pages est écrite en une seule phrase. Elle est inspirée d’un fait divers survenu en décembre 2009 dans un supermarché Carrefour de Lyon.
Laurent Mauvignier wurde 1967 in Tours geboren und studierte Bildende Kunst. Er gehört in Frankreich zu den erfolgreichsten Autoren der Gegenwart und wurde auch vielfach ausgezeichnet. Obwohl drei seiner Romane auch ins Deutsche übersetzt wurden, ist er hierzulande dennoch weitgehend unbekannt. Zu den bekanntesten seiner Werke gehören Loin d’eux, 1999, Apprendre à finir, 2000, Dans la foule, 2006, Des hommes, 2009.
Eine Veranstaltung des DFK mit Unterstützung des Café Knösel
Dienstag, 22. Mai, 19.30 Uhr
Le Paris d’Haussmann – Entre Destruction et Renaissance
Vortrag von Prof. Philippe Goudey-Godoy, Paris, in französischer Sprache
Hörsaal des Instituts für Europäische Kunstgeschichte, Seminarstr. 4, Eintritt frei
Haussmann n’était ni un architecte ni un homme politique mais un fonctionnaire à la carrière laborieuse. Il sut comprendre les desseins architecturaux de Napoleon III, les concrétiser en les amplifiant jusqu’à la démesure. Il avait fait le choix de créer des voies parallèles aux axes de circulation existant et de les faire aboutir aux gares.
La réalisation de ces transformations entraina, aussi bien sur la rive droite que sur la rive gauche, des destructions impressionnantes, avec la destruction des quartiers entiers, la fuite des populations présentes au profit d’hommes d’affaires corrompus (voir La Curée de Zola). Son impopularité atteignit des sommets. Il dut démissionner juste avant la guerre de 1870.
Avec le recul, on oublie le gestionnaire arrogant et sans scrupule pour retenir le visionnaire du Paris du XXe siècle.
Philippe Goudey-Godoy, 1946 geboren im Herzen von Paris, hat sich von früh an für die Vergangenheit von Paris interessiert. Er hat unter anderem Le guide du promeneur du Ier arrondissement, 1999 bei éditions Paragramme erschienen (vergriffen), geschrieben. Er hält regelmäßig Vorträge über das Pariser Zentrum und leitet Führungen zu dessen Entdeckung. Er arbeitet an einem Buch über das Palais-Royal.
Eine Veranstaltung des DFK mit Unterstützung des Instituts für Europäische Kunstgeschichte
Dienstag, 12. Juni, 19.30 Uhr
Dans le soulèvement : Algérie et retours
Begegnung mit dem algerischen Autor und Soziologen Habib Tengour, Paris Lesung & Gespräch in französischer Sprache, Moderation Regina Keil-Sagawe
Montpellier-Haus, Kettengasse 19, Eintritt frei
« J’avais quinze ans et l’Algérie se libérait. Je ressentais les premiers émois du cœur en même temps qu’une grande frustration de ne plus prendre le maquis le moment venu. Ce sentiment d’être floué à la naissance et relégué dans un no man’s land. Effet générationnel. J’avais une revanche à prendre ! Avec l’été 62, nous ne sommes pas retournés chez nous, à Tigditt. Mon père décida de rester en France pour me permettre de poursuivre des études. »
Né le 29 mars 1947 à Mostaganem, Habib Tengour vit depuis 50 ans entre l’Algérie et Paris. Poète visionnaire et fin observateur des remous de la société algérienne, il est constamment sollicité pour des réflexions ou témoignages sur son pays d’origine. Dans sa dernière publication, l’auteur (dont on sait l’humour grinçant et le penchant surréaliste) retrace son propre itinéraire tout en expliquant le cheminement spirituel et culturel d’une Algérie qui se perd, se cherche, se réinvente à l’ère des migrations et de la mondialisation : « Au lendemain du 11-Septembre, j’aurais dû me réveiller américain. La métamorphose n’avait rien de surprenant. C’est arrivé ! A Paris. A Copenhague. A Ankara... Alchimie du prêt-à-porter. Mais moi? »
Habib Tengour ist Maître de conférences für Soziologie an der Université d’Evry. Das Nachdenken über algerische Identität(en) und kollektiven Gedächtnisverlust beiderseits des Mittelmeeres zieht sich als roter Faden durch sein literarisches (u.a. Le Maître de l’Heure, Paris 2008; Le Vieux de la Montagne, Paris 1983 u. 2008) und ethnologisches Gesamtwerk. Dazu kommt, von seinen ersten surrealistischen Anfängen an (Sultan Galièv ou La rupture des stocks, Paris 1985), ein ausgeprägtes revolutionäres Bewusstsein. Von einem Algerien in Aufruhr zeugt auch seine jüngste Publikation, Dans le soulèvement. Algérie et retours (Paris, 2012), welche 30 Essays aus drei Jahrzehnten vereint – algerische Momentaufnahmen, denen vor dem Hintergrund der aktuellen Gedenkfeiern zum 50. Jahrestag der algerischen Unabhängigkeit (5. Juli 2012), und im Jahr 1 nach Ausbruch der „Arabellion“, besondere Brisanz zukommt.
Tengour wird in Heidelberg seine Sicht des „Arabischen Frühlings“ darlegen, Leseproben aus seinem aktuellen Essayband geben und Kostproben aus seinem demnächst in deutscher Übersetzung erscheinenden Langgedicht Traverser. Es besteht Gelegenheit zur Diskussion.
Eine Veranstaltung des DFK mit Unterstützung des Montpellier-Hauses
Freitag/Samstag, 15./16. Juni 20.00 Uhr
Jean-Paul Sartre: Huis clos
présenté par le Théâtre de la petite boîte – en langue française
Romanischer Keller, Seminarstraße 3, Eintritt: 12,- € / 7,- €
Ensemble pour toujours – c'est l'enfer! Deux femmes et un homme sont livrés à eux-mêmes après leur mort. Cet enfer, auquel on n'échappe pas, ne correspond en rien à l'image habituelle du purgatoire. Dans cette guerre psychologique, chacun des trois se trouve impitoyablement confronté à sa mauvaise foi et à ses mensonges. La pièce célèbre de Jean-Paul Sartre autour de ce trio infernal est toujours d'actualité et continue à fasciner son public, autant qu'à l'époque de l'existencialisme sartrien.
Das Théâtre de la petite boîte besteht aus Julianna Herzberg (Estelle), Pia Keßler (Inès) und Werner Jauch (Garcin). Die Regie führt Birgit Hein, freie Schauspielerin und Regisseurin aus Nürtingen.
Eine Veranstaltung des DFK
Dienstag, 26. Juni, 18.00 Uhr
Ordentliche Mitgliederversammlung des Deutsch-Französischen Kulturkreises e.V.
Amtsstübel des Vereins Alt Heidelberg, Heidelberg, Kettengasse 25
Auf der Tagesordnung stehen die Berichte des Vorstands und Neuwahlen.
Gesonderte Einladung erfolgt.
Dienstag, 03. Juli, 17.00 Uhr
Café littéraire : Véronique Ovaldé: Ce que je sais de Vera Candida
Buch vorgestellt von Anne-Marie Schirmer in französischer Sprache – vorherige Lektüre empfohlen
Café Knösel, Untere Straße 37/ Haspelgasse 20, Eintritt frei, Diskussion auf französisch und deutsch, Text bei Editions de l’Olivier, 2009, Poche, J’ai Lu, 2011
Quelque part en Amérique du Sud, dans l’île de Vatapuna ou à Lohameria, trois femmes d’une même lignée semblent prédestinées à connaître le même sort : mettre au monde une petite fille et être forcées de taire à jamais le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Ce sont des femmes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, des femmes téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Chacune à sa manière se bat pour faire honneur à ce qu’elles sont : des mères affranchies, bien décidées à se choisir elles-mêmes leur destin.
Dans cette fable éblouissante où le réalisme se mêle à la magie, on retrouve tout Véronique Ovaldé, son écriture enchantée, sa fantaisie et son goût pour le merveilleux. Ce que je sais de Vera Candida a l’envergure des histoires universelles.
Die französische Schriftstellerin Véronique Ovaldé, 1972 geboren, hat seit dem Jahre 2000 sechs Romane veröffentlicht, von denen zwei ins Deutsche übersetzt wurden: Alles glitzert und Die Männer im Allgemeinen gefallen mir sehr (beide erschienen im Kunstmann Verlag). Ce que je sais de Vera Candida wurde ausgezeichnet mit dem Prix Renaudot des lycéens und dem Prix France Télévisions 2009 sowie dem Grand Prix des lectrices de Elle 2010.
Eine Veranstaltung des DFK mit Unterstützung des Café Knösel
Samstag, 28. Juli, 10 Uhr
Fahrt ins Ungerer-Museum nach Straßburg und zu den Gärten von Schloss Kolbsheim
Abfahrt mit Bus ab Heidelberg, Kurfürstenanlage, Hintereingang Stadtbücherei, 10 Uhr. Preis für Fahrt und Eintritte (ohne Mittagessen) ca. 28 €, abhängig von der Anzahl der Teilnehmer. Interessenten melden sich bitte bei Herrn Städtler. Anmeldeschluß: 20. Mai 2012.
Die Fahrt führt uns zunächst ins Tomi Ungerer-Museum nach Straßburg, wo wir uns die aktuelle Ausstellung im Rahmen einer Führung ansehen werden. (Das Thema der Ausstellung war bei Redaktionsschluss noch nicht zu erfahren.) Nach dem Mittagessen geht es weiter zum Schloss Kolbsheim, süd-westlich von Straßburg gelegen, welches im Jahre 1703 erbaut wurde. Der dortige Park und seine Gärten wurden ab 1920 angelegt. Sie sind ausgezeichnet als « Jardin remarquable ». Dort werden wir eine etwa einstündige Gartenführung erhalten. Auf der Heimfahrt gibt es – je nachdem, wie wir in der Zeit liegen – aller Voraussicht nach die Gelegenheit, in einem französischen Supermarkt einzukaufen. Ankunft in Heidelberg gegen 20 Uhr.
Eine Veranstaltung des DFK